HISTOIRE DE LA FAMILLE
VAILLANCOURT

   

DE ROBERT VILLENCOURT, (1644-1699)
        de Ste-Famille, Ile d’Orléans,

    à IGNACE VAILLANCOURT, (1802-1867)
            à Yamachiche.

    Note: Sans histoire la généalogie ne demeure qu’un arbre sans feuille.



WILLENCOURT ( prononcer V ), VILLENCOURT, VEILLANCOURT, VAILLANCOURT.


ROBERT VILLENCOURT (1644-1699)
Robert Villencourt naquit le 3 octobre 1644, à St-Nicolas d’Aliermont en Normandie, fils de Robert Villencourt de Jacqueline Papin.

Robert Villencourt arriva en Nouvelle-France en 1665, à bord du vaisseau le “Normandie” ayant à son bord 82 filles et 130 hommes de travail, tous en bonne santé, à la grande satisfaction des chroniqueurs du temps.

En 1668, l’engagement obligatoire de trois ans terminé, l’immigrant Robert devient par le fait même habitant à part entière. Il peut posséder et se marier.

À l’automne 1668, il épousait Marie Gobeil, fille de Jean Gobeil et de Jeanne Guiet, née à St-Didier de Poitiers, France. Le contrat de mariage fut signé devant le notaire Auber, le 30 septembre 1668. La cérémonie religieuse a dû se dérouler dans la première semaine d'octobre à Notre-Dame de Québec. Les registres de cette paroisse entre le 15 septembre 1668 et le 15 octobre 1668, sont introuvables.

Dès l’année 1669, il s’établit avec l’aide de son beau-père Jean Gobeil, à l’Ile d’Orléans, à Ste-Famille

Le 6 février 1673, il obtint de Mgr de Laval, une concession de 3 arpents et 3 perches de front toujours à Ste-Famille, face au Grand Fleuve: (Greffe Vachon) “le dit Seigneur évesque au dit pays de la Nouvelle-France voulant faire profiter et habiter les terres des concessions non habitées appartenant à mon dit Seigneur a volontairement donné et concédé et par ces présentes donne et concède du tout dès maintenant à toujours à titre de Cens et Rentes Seigneuriales à Robert Villencourt le nombre de trois    arpents, trois perches de front sur le fleuve Saint-Laurent à prendre dans la dite Isle d’Orléans du costé Nord dicelle en la seigneurie de Liret tenant d’un costé à la concession de Jean Gobeil et de l’autre costé de Claude Bouchard dit Dorval....”

Le 1er avril 1686, il loue une terre voisine de la sienne de Denis Roberge, pour une période de trois ans, moyennant paiement en nature de 50 minots de blé annuellement.(Greffe Rageot)

Le 16 octobre 1691, pour agrandir son domaine, il acheta de Claude Panneton pour la somme de 300 livres une terre et une habitation, de trois arpents de front, voisine de sa ferme. (greffe Rageot) Robert Vaillancourt dut faire un stage de neuf jours à l'Hôtel-Dieu en mai 1695. En octobre 1698, il dut faire autre séjour de plusieurs jours au même endroit.

De son union avec Marie Gobeil, 14 enfants sont nés. Lorsqu’il mourut le 8 juin 1699, à l’âge de 55 ans, il léguait à ses héritiers, un domaine de 120 arpents de très bonne terre et situé sur un site magnifique.

Le 2 avril 1700, le notaire Étienne Jacob dresse la liste des biens du défunt.

Que de fer dans cet inventaire: scies, sciotte, houes, crochets, coins, marteaux, enclumes, pelles, haches, faulx, faucilles, serpes, tarière, vilebrequin, charrue, chaînes, chaîne d'avaloire, moule à cuillères, enfin   des grands ciseaux à chaudronner. Le tout laisse entendre qu'en plus de cultiver la terre, Robert devait exercer son métier de chaudronnier, métier qu'il avait à St-Nicolas d'Aliermont.

Marie Gobeil, veuve de Robert Villencourt, entendait garder la main haute sur la succession de son mari, en plus d’agir comme tutrice de ses enfants encore mineurs. (Greffe du notaire Étienne Jacob, le 2 avril 1700) “....dans la succession le dit défunt son mari estant décédé il y a environ dix mois il lui aurait par son dit décès plusieurs autres mineurs en bas âge auxquels elle aurait dessein de faire élire tuteur et subrogé tuteur pour ci-après faire faire inventaire du peu de bien que le dit défunt son mari, leur a laissé pour en jouir par elle ce qui lui appartiendra à part et divisé.....”. “....pourquoi elle nous aurait requis de nous vouloir nous bien transporter en sa maison où elle désirerait faire trouver les parents, amis et voisins d’elle et de ses dits mineurs pour prendre et recevoir les avis et déclarations des dits parents et amis des dits mineurs pour ensuite être elle nommée tutrice aux dits enfants mineurs et un subrogé tuteur à iceux, ...” “....ont tous unanimement et d’une vive voix nommé pour tutrice aux dits mineurs la dite Marie Gobeil leur mère et pour leur subrogé tuteur le dit Jean Bouchard,....

Le domaine laissé par Robert Vaillancourt et ses descendants peut être vu de nos jours à l’Ile d’Orléans.

La maison construite, il y a plus de deux cents ans est située au numéro civique 3154, Chemin Royal à Ste-Famille de l’Ile d’Orléans.

Cependant, la terre n’appartient plus aux descendants de la famille Vaillancourt depuis les années 1960.

 

Ces informations nous ont été fournies par Jacques Vaillancourt jvail@globetrotter.net

 

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Mise à jour le mercredi 01 novembre 2000